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SÉQUENCES

Voici deux pistes différentes – mais complémentaires – pour affermir vos connaissances sur le mouvement des Lumières, qu’il est important de bien maîtriser au baccalauréat…

 

A. Une fiche « à trous » sur les Lumières, pour retenir l’essentiel

Fiche Lumières à remplir (document Word protégé par mot de passe)

Vous pouvez la remplir à l’aide de votre manuel, de recherches sur internet…

Fiche sur les Lumières corrigée (document pdf protégé par mot de passe)

 

B. Une exposition virtuelle sur le site de la Bibliothèque Nationale de France

Commencez par visiter l’exposition « Lumières ! un héritage pour demain » sur le site de la BNF. Puis, pour garder en mémoire votre visite, lisez ci-dessous le bilan des recherches sur l’exposition réalisé par les élèves de 1re STMG1 2014-2015.

 

 

Découvrir les Lumières grâce à l’exposition virtuelle de la BNF : « Lumières ! Un héritage pour demain »

Bilan des recherches de la classe de 1re STMG1

 

SALLE 1 : LES LUMIÈRES (toute la classe)

  • La métaphore de la lumière évoque le passage de l’obscurantisme à une pensée et une action libres, éclairées par la raison.
  • La devise des Lumières est « Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! » (Kant).
  • Il s’agit d’un mouvement qui concerne toute l’Europe, et contribue à fonder la conscience européenne.
  • Les valeurs essentielles défendues par les Lumières sont la liberté de l’individu et la souveraineté du peuple, les droits de l’homme et la recherche du bonheur.
  • Deux hommes incarnent particulièrement bien les Lumières : l’écrivain Jean-Jacques Rousseau (réflexion politique et pédagogique, invention de l’autobiographie) et Wolfgang Amadeus Mozart, qui fait l’éloge du bonheur à travers sa musique.

SALLE 2 : L’ORDRE RELIGIEUX CONTESTÉ (Cindy, Clémentine, Katia, Marina, Maxime)

  • Les Lumières remettent en question la religion pour se libérer de sa domination, afin que l’homme puisse penser par lui-même, et l’humanité prendre en main son propre destin.
  • Il s’agit moins de critiquer la foi que d’attaquer l’Église et ses représentants.
  • Plusieurs philosophes prônent le déisme (religion naturelle, sans rites ni dogmes).
  • Ils étudient toutes les croyances, proches (judaïsme, islam) ou lointaines (religions asiatiques, africaines…), et s’intéressent particulièrement aux peuples « primitifs » qui vivent libres et heureux sans lois ni Église.
  • Le but de cette réflexion sur la religion a pour but de défendre la tolérance, la liberté de conscience.

SALLE 3 : LA SCIENCE ET L’ÉDUCATION (Mélanie LM, Quentin, Rachel, Samantha)

  • C’est désormais la raison et l’expérience qui doivent guider la connaissance ; c’est pourquoi les Lumières s’intéressent aux sciences.
  • Les sciences progressent au XVIIIe siècle : la physique surtout, mais aussi la chimie, la biologie, et même la sociologie ou la psychologie.
  • Ces nouvelles connaissances entraînent des progrès techniques : électricité, paratonnerre, télescope, microscope, machine à vapeur, montgolfière…
  • Ce nouveau savoir est diffusé notamment grâce à l’Encyclopédie dirigée par Diderot et d’Alembert.
  • L’éducation est essentielle pour les Lumières, car c’est par la connaissance que chacun peut devenir maître de lui-même.

SALLE 4 : L’AVÈNEMENT DE L’INDIVIDU (Alexis B, Alexis PM, Jean-André, Lucas)

  • Les philosophes revendiquent la liberté de conscience (choisir sa religion), d’opinion, d’expression, de publication.
  • L’homme a désormais droit au bonheur sur terre : les plaisirs de l’amour, de la famille, de l’art ou de la nature acquièrent une dignité nouvelle.
  • La littérature s’intéresse aux individus, avec de nouveaux genres comme le roman réaliste et l’autobiographie.
  • Le roman ne présente plus des idéaux mais des hommes et des femmes singuliers, la peinture s’intéresse à des scènes quotidiennes et des personnages ordinaires.
  • L’artiste, par sa liberté, incarne une forme d’accomplissement humain.

SALLE 5 : UN ESPACE PUBLIC (Clément, Dylan, Lisa, Mathieu, Mélanie LG)

  • Les idées des Lumières se répandent grâce à des lieux d’échanges et de débats.
  • Les livres, les journaux (parfois lus et commentés en groupes), la maîtrise des langues étrangères permettent le développement des débats publics.
  • De grandes villes comme Londres, Paris et d’autres capitales européennes servent de modèles. Elles protègent la liberté des individus, leur offrent l’occasion de se rencontrer dans des salons, des cafés, des jardins…
  • Malgré l’augmentation de l’alcoolisme et la criminalité dans les villes, la justice évolue (abolition de la torture). On ne punit plus les péchés envers la morale, mais les délits envers la société.
  • L’économie se renouvelle aussi : le travail devient une valeur reconnue, et le commerce se libère des contraintes et impôts abusifs pour servir l’intérêt commun.

SALLE 6 : UN NOUVEL ORDRE POLITIQUE (Abdelkader, Charanne, Elsa, Maëlle, Myriam)

  • Les Lumières aspirent à la séparation du politique et du religieux. Elles ont l’idée d’une nation gouvernée par un despote éclairé, au service de son peuple.
  • L’Amérique inaugure un nouveau type de gouvernement, la République : au peuple, par l’intermédiaire de ses représentants, de mettre l’État au service du bien public.
  • Le principe de l’égalité de tous devant la loi est désormais au cœur de l’ordre politique.
  • Les philosophes défendent le droit des femmes à l’éducation ; ils combattent l’esclavage et la traite négrière… Les artistes mettent en valeur les classes sociales les plus basses (serviteurs, marginaux…).
  • Pour garantir la liberté individuelle, le libéralisme politique doit compléter l’idée républicaine : Montesquieu prône ainsi la séparation des pouvoirs.

SALLE 7 : LE MONDE, UN ET PLURIEL (Abdoulaye, Amel, Audrey, Léana)

  • Pour les penseurs des Lumières, tous les hommes sont de la même nature, leurs différences ne s’expliquent que par l’histoire et la géographie.
  • On s’intéresse aux sociétés lointaines dont les mœurs sont décrites par les explorateurs.
  • Les Européens ne peuvent plus confondre leur tradition avec l’ordre naturel du monde ; ils se mettent à porter un regard plus critique sur leur propre civilisation.
  • L’Histoire devient une science : une succession d’époques avec leur cohérence et leurs valeurs, qu’il faut analyser et comprendre.
  • Cette vision du monde aboutit à l’idée nouvelle des droits de l’homme : tous les êtres humains possèdent, par leur nature même, des droits inaliénables.