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MÉTHODE

ATTENTION, LA QUESTION SUR CORPUS N’EXISTE PLUS DANS LES NOUVELLES ÉPREUVES ÉCRITES DU BAC FRANÇAIS. IL N’EST DONC PAS UTILE AUX ÉLÈVES DE LYCÉE DE SE FORMER À CET EXERCICE (cette fiche méthode est conservée ici pour mémoire).

>> Voir ici la définition des nouvelles épreuves écrites et orales (à partir de la session de juin 2020).

La question sur corpus constitue le premier exercice de l’écrit de l’EAF, obligatoire pour tous les candidats (avant les exercices d’écriture au choix – commentaire, dissertation, invention).

  • Dans les séries générales, on trouve le plus souvent une seule question, notée sur 4 points.
  • Dans les séries technologiques, on trouve le plus souvent deux questions, notées au total sur 6 points.

Þ La/les question(s) ne représente(nt) donc pas la part la plus importante de la note : il ne faut pas y consacrer trop de temps (jamais plus d’1h30) ni trop d’espace dans la copie (2 pages, 3 grand maximum).

Le principe fondamental de la question sur corpus consiste à mettre les textes en relation. Sauf indication contraire, évitez de les traiter l’un après l’autre, mais organisez votre plan en fonction des idées. Le correcteur pourra ainsi évaluer vos qualités de synthèse.

LE TRAVAIL AU BROUILLON

  1. Lire attentivement la question et s’assurer de sa compréhension.
  2. Lire les textes du corpus en soulignant les éléments de réponse, en annotant dans la marge…
  3. Remplir un tableau permettant de confronter les différents textes :
Texte A Texte B Texte C
Éléments de réponse à la question (idées et citations) (idées et citations) (idées et citations)

4. Observer les principaux points communs et différences entre les textes (au besoin, utiliser des couleurs pour bien faire apparaître les éléments qui se retrouvent dans plusieurs textes).

5. Construire la réponse (de 2 à 4 paragraphes) à partir des idées relevées auparavant, en commençant par le plus simple (points communs évidents entre les textes) pour aller vers le plus complexe (nuances et différences entre certains textes).

LA RÉDACTION DE LA RÉPONSE

a)    L’introduction doit être très brève (quelques lignes, pas plus de 3 !). Il est inutile d’énumérer les références de chaque extrait (auteur, titre, date, numéro de chapitre ou de scène), c’est du temps perdu. L’important est d’insister sur la raison pour laquelle ces textes ont été rassemblés (genre, époque, thème commun…) par exemple : « quatre fables de La Fontaine », « trois descriptions réalistes », « cinq poèmes d’amour, du XVIe au XXe siècle », « quatre extraits de comédies présentant un conflit »… Il faut ensuite simplement reprendre la question posée. Il n’est pas nécessaire d’annoncer le plan pour un travail aussi court.

b)    Le développement est constitué de deux à quatre paragraphes (voir ci-dessus). Chaque paragraphe commencera par une phrase énonçant clairement l’argument qu’il va développer, puis s’appuiera sur plusieurs des textes du corpus et justifiera ses idées par des citations et des explications.

c)     La conclusion doit être très brève (3-4 lignes) : elle rappelle dans une première phrase les principaux éléments de réponse ; éventuellement, elle propose ensuite une phrase d’« ouverture » (par exemple insister sur l’originalité d’un des extraits par rapport aux autres, évoquer un autre texte de votre connaissance qui aurait pu s’intégrer dans le corpus, mettre en relation avec une époque, un mouvement littéraire…).

Attention : dans l’ensemble de la réponse, il faut éviter d’appeler les textes par un numéro (« extrait 1 » ou « texte B ») : mieux vaut indiquer l’auteur, ou le titre de l’œuvre (« Dans le poème de Rimbaud », « Dans l’extrait de Madame Bovary »…).

COMPLÉMENTS